samedi 3 novembre 2012

mercredi 24 octobre 2012

Une vie sous le terrorisme fait son entrée à l'Education Nationale

7 bibliothécaires ont lu et aimé le livre Une vie sous le terrorisme.

Ils échangent avec une classe de lycéens se préparant aux carrières sanitaires et sociales au lycée E. Dolet à Paris. Ils partagent, en 6 rencontres et en duo, des discussions et d'autres livres, principalement consacrés à l'Algérie et son histoire, avec ses films et sa musique.

Il y aura tout au long des mois suivants des discussions avec Mohammed Taoufik via un réseau social.
Ces rencontres seront couronnées par sa visite au lycée en mai.



samedi 7 avril 2012

Ils ont aimé...

Sur FB, nous avons parfois tendance à échanger nos conneries respectives, considérant ce réseau, disons-le, comme une sorte de défouloir entre potes (réels ou virtuels). Mais il arrive parfois, qu’au détour d’un page, au bout d’un clic, derrière un portait, on découvre une info, une chronique, une actualité de nos écrivains… Hier soir, j’ai fait une découverte : il s’appelle Mohamed Taoufik : « Une vie sous le terrorisme », édité par l’Association pour l’Art et l’Expression Libres à Toulouse (2012). Les poèmes vont être bientôt publiés dans un recueil « des mots et des maux »
Mohamed Taoufik sont ses prénoms. Son nom de famille, il préfère le laisser à son père journaliste, décédé bien après les événements tragiques mais qui a été longtemps menacé pour sa plume et ses idées.
Dans un café du 9ème arrondissement, nous avons assisté à la présentation de son « jeune » livre avec lecture d’extraits et de quelques poèmes de son cru : Il est GENIAL…
Dans une langue simple, teintée d’algérianismes, il développe dans un discours profond, documenté, la genèse de son livre qui trouve son essence dans la transformation des rapports sociaux pendant les années appelées pudiquement de plomb. Il n’est donc point question d’une analyse politique mais plutôt d’une fiction construite sur un vécu avec laquelle il nous rapporte une tranche de temps à partir d’un regard de l’intérieur. Un bout d’Histoire qui, conjugué avec d’autres, peut servir à écrire la Grande. Tout part d’Oran, oui Wahran, cette ville fondée avant le Caire, et plus précisément d’un quartier populaire de Sardina. Une histoire parmi tant d’autres, dit-il, qui ne laisse aucune trêve à la femme.
Le regard, ni complaisant, ni acerbe, mais certainement cru, est en effet celui d’une femme, Amel, qui jongle avec la tragique nouvelle donne (le terrorisme naissant puis installé) qui se rajoute à la pesante tradition patriarcale, pour construire un semblant de vie, il nous entraine dans cette société où rien n’est simple, où chaque acte de la vie suppose une réflexion alambiquée, une vie qui se complique chaque jour davantage sous le poids de l’ordre nouveau installé dans les années 90… et … Non ! Non ! Non ! Je ne raconte rien, il faut acheter le livre !!! En plus il n’est pas cher…
La soirée a été agrémentée par la lecture des poèmes de cet écrivain en herbe : franchement une pure merveille ! Personnellement, je trouve qu’en termes de langue, ils sont plus travaillés que sa prose : une écriture d’une sensibilité et d’une force inouïe. Des poèmes qui mettent à nu, mais dans la décence absolue, une plaie qui ne se fermera jamais. L’écriture est inventive, construite finement… Bravo petchiiii… tu vas grandir…


Hedia Bensahli

C’est un petit livre surprenant que vient de publier Mohammed Taoufik. Touchant, beau, très bien écrit, souvent drôle, presque toujours tragique. Cette « vie sous le terrorisme », c’est la vie d’Amel, de sa sœur, de sa famille, dans la cité de la Sardina, à Oran. Une cité où l’eau se télécharge, tellement elle met de temps à arriver jusqu’au 10e étage. Le quotidien, le quartier, l’appartement : un triptyque étouffant qui est l’horizon d’Amel, l’espoir. Sur ce chaudron bouillonnant, le FIS vient y sceller une chape, morale cette fois.
Le terrorisme que nous décrit Taoufik n’est pas simplement incarné par tel ou tel groupe, tel imam radical, il s'immisce partout, dans les esprits, dans les comportements, dans la vie même. Il est accepté. Les gens du FIS offrent aux habitants « un passé sans fenêtre. A défaut d’avoir un avenir, ils retournaient dans le passé, c’était leur seule promenade du présent. » Ce passé, ils l’imposeront par le meurtre, ils l’imprimeront dans les corps, dans la chair de milliers de femmes, de la manière la plus abjecte.

Pourtant, l’oppression provoque toujours la réaction contraire, la résistance, l’étincelle. L’espoir, lui, est toujours présent ; au détour d’une rencontre, d’une conversation, d’une chanson de Khaled, ou d’un récit d’exil dans un pays où un noir découvre qu’il peut être beau aux yeux d’une blanche… C’est lui qui doit vaincre, à condition de ne pas se taire, de raconter ces années et ces crimes de guerre.

C’est par la parole, le cri, la poésie, que Mohammed Taoufik jette une lumière crue sur ce passé récent de l’Algérie, ce passé tu pendant des années. Ce n’est pas qu’une vie sous le terrorisme, le récit d’une mort ; c’est un commencement, celui d’une autre vie, de la vie.

Nicolas Combalbert

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Cet homme a su écrire les secrets de la vie de milliers de femmes. Des poids difficiles à porter, à partager ce qui pousse la plupart au silence.
Cet homme a su retranscrire les plaies mal cicatrisées grâce à des mots du réel, des mots simples mais qui en disent longs.
Cet homme c'est l'enfant d'Oran, l'enfant du pays qui s'exile à l'âge de 24 ans pour l'Hexagone.
Il est étudiant sans papiers, se retrouve au milieu d'étudiants à des millénaires de décalage de la vie d'où il venait.
Le combat, il l'a continué avec de nouveaux Camarades pour lutter contre les inégalités.
Lisez-le entre les lignes, vous retrouverez tous les messages de son combat.

L.B.

vendredi 9 mars 2012

Mes autres écrits...

C'était sa vie

 Il y a des destinées sans surprises, des vies calmes et ordinaires. Il y a des vies qui se poursuivent par la force de l'habitude des rebondissements, telle la vie des kangourous. Mais il y en a d’autres qui prolongent le supplice, qui tranchent le cœur avec un verre, qui déversent des douleurs en cascade, qui font tomber les larmes goutte à goutte et qui se brisent sur le désespoir. Des vies douloureusement nouées.Elle a fait des prières pour retenir les hirondelles et le printemps. Elle a prononcé des paroles que personne ne voulait écouter ni voir.
Elle n’a que ses mains et le fil des jours pour panser les blessures, démêler les soucis, repousser les soupirs de chaque rivage qui la torturent. Elle ne rêve plus d’une caresse, d’une tendresse ou d’une couverture contre la solitude.
Elle n’a d’autres joies, d’autres fêtes, d’autres lendemains que des blessures qui, lorsqu’elles ne saignent pas, brisent avec leur silence, le miroir de la vie qui attend. Elle porte les fragments de son destin entre ses mains et respire de sa peine. Elle maudit la nuit et veille jusqu’à l’aube sans savoir pourquoi. Elle écoute le soupir d’une flûte et ne rêve que lorsqu’elle est ivre. Elle refuse tous les reflets et les autres illusions. Elle redoute la lumière de l’aube et se méfie de sa promesse.
Elle ne s'est pas trompée de vie ni de route. Elle était le point final d'une histoire qui n'avait jamais commencé. Une vertèbre de sa vie s’est brisée dans le creux du silence. 




C’ était elle

Elle portait sur ses épaules une écharpe blanche et le poids du passé familial et national. Son visage ressemblait à un soleil qui pénètre l’âme avec une triste mélopée. Il était tendre, rempli de naïveté et d’honnêteté. Son regard était simple et beau comme un enfant qui court nu. Son sourire était comme une harmonie tranquille, une fragile note de musique qui nous rappelle une empreinte de tristesse égarée, sur une mer de sable incapable de résister à un vent de tendresse pour peu qu’il se déchaîne.
Elle prenait avec ses yeux la température de l’air du temps et le fragile fil de l’espoir sur lequel repose sa vie. Elle observait le dédale des ruelles sans nom, avec un regard immobile au milieu des va-et-vient du silence.
Autant de sentiments qui se bousculent, de questions qui se posent, de réponses qui se cherchent et qui viennent peupler la solitude, dans un ailleurs si différent des lieux où elle a vécu. Elle était comme un papillon blessé, allongé entre deux averses de pluie, qui regardait son ombre se défraîchir loin de lui. Un inconnu, jeté comme un mégot dans les poubelles de l'oubli. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ni le monde qui l’entourait. Ce qu’elle disait, n'était jamais entendu, elle criait de toutes ses forces. L'écho était de nuage.



UNE IMPASSE DANS L'EXIL 
 
A chaque aube, au royaume de l'exil, l'incertitude commence. La lumière dévoile nos regards brisés. D'un pays à un autre nous nous déplaçons avec nos valises remplies d’incompréhension. Nous traversons des barbelés de haine au milieu de la nuit. Nous marchons avec une fatigue repérable dans le silence des villes. Sous le son du luth.
Malgré les vents contraires, nous avancerons avec un cœur qui bat et une ardente envie de liberté et nos rêves se dresseront comme un papillon blessé.
Les anges de l'éternel amour nous entourent, nous éclairent et nous ouvrent les portes du silence.

Au fond d'une pièce sombre et froide, une fenêtre est ouverte donnant la vue sur d'autres silences.
Un parfum d'une femme envahissant la pièce, nous rappelle une odeur absente. Une main, peinte sur un tableau accroché sur un mur de mensonges, nous tend des fleurs fanées. Une feuille nue sur un lit couvert de peur attend de se coupler avec les lettres.
Une plume ivre et des mots menottés se posent debout devant son lit regardant un homme loin de sa patrie pleurant à grands sanglots sa solitude dans les bras d'une femme exilée.


lundi 27 février 2012

Rencontre avec l'auteur


Librairie Libre Ere
111 Boulevard de Ménilmontant
75011 Paris 

M° Ménilmontant, Père-Lachaise, St-Maur

01 48 05 04 32
libre.ere@gmail.com

Pour visionner une vidéo de la rencontre : 



vendredi 24 février 2012

Le livre est disponible...

A Toulouse,

L'Autre Rive 24 rue E. Billières (St Cyprien) 
Ombres Blanches 50 rue Gambetta (Capitole) 
Terra Nova 18 rue Gambetta (Capitole)
La Renaissance 1 Allée M. Saint-Saëns (Basso Cambo)
Le Kiosk 3 rue Escoussières (Arnaud Bernard )
 Espace culturel "Terres de Rencontres"   
47 route de Blagnac (Sept Deniers)
Librairie d'études de l'Université du Mirail 
5 allée Antonio Machado (Le Mirail)


A Paris,
Libre ère 111 bd de Ménilmontant / 11ème 
La Brèche 27 rue Taine / 12ème


A Marseille, 
L'odeur du temps 35 rue Pavillon / 1er 

A Genève (suisse),   
Fahrenheit 451 Rue Voltaire 24 / 1201

A Montauban (82),
La Femme Renard 115, Faubourg Lacapelle

A Sarrant (32), 
Des livres et vous (librairie-tartinerie), Place de l'église 32120 


Sinon, vous pouvez envoyer un mail : 


 

Revue de presse


 S.B. Mohamed Taoufik publie son premier roman en France [en ligne].
Disponible sur : < http://www.lechiffredaffaires.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4151%3Amohamed-taoufik-publie-son-premier-ouvrage-en-france&Itemid=45 >. (Consulté le 20.03.12). 
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Kassia G.-A. "Une vie sous le terrorisme", premier roman de Mohammed Taoufik  

Paru dans Friture mag n°15 du 4 mars 2012
 Disponible sur : < http://www.frituremag.info/Les-chroniques/tant-libres/Une-vie-sous-le-terrorisme.html >.




Paru dans 20 minutes Toulouse le 23 février 2012

lundi 20 février 2012

Communiqué de presse


 Communiqué de presse

Présentation de l'ouvrage Une vie sous le terrorisme


Nora Abaloui, Karima Belhadj, Saida Belouane, Naoual Fakkai, Nacéra Boualem, Nabila Djahnine, Fatima Ghodbane... ne sont que quelques noms parmi des milliers de femmes victimes de la barbarie terroriste des années 90 en Algérie.

Mohammed Taoufik, jeune écrivain algérien est venu s'installer en France en 1999 après avoir vécu sous la menace terroriste.
Dans sa nouvelle, il nous relate sa ville natale Oran et son quartier. Il nous fait pénétrer dans les méandres d'un microcosme témoin lui aussi du fonctionnement d'un système global, d'une sociologie s'intéressant aux comportements affectifs, politiques et sexuels dans une société ébranlée par un changement brutal : l'islamisme intégriste et le terrorisme.

Aujourd'hui, il porte, avec humour et poésie, un regard ethnologique sur la culture algérienne, nous décrivant la psychologie d'un peuple et dévoilant la nature des rapports sociaux de genre et de domination.

L'auteur se glisse dans la peau d'une femme Amel pour décrire le quotidien de sa cité Sardina sous l'emprise du Front Islamique du Salut (FIS).


Aux éditions AAEL. Format 12X19. 93 p.
ISBN : 2- 912580-27-7. Prix de vente : 8 € TTC.

                                               
                           Sortie prévue le 30 janvier 2012


 « (…) ils savaient que ces gens étaient contre toute idée de changement, qu’ils vivaient dans un passé sans fenêtre. A défaut d’avoir un avenir, ils retournaient dans le passé, c’était leur seule promenade du présent. »


CONTACTS

 Association pour l'Art et l'Expression Libres
           8, rue de Bagnolet 31100 Toulouse
                   aael-toulouse@sfr.fr
           http://aael-toulouse.eklablog.com/
OU
  uneviesousleterrorisme@gmail.com